1. |
Cartons
02:42
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Faire ses cartons, faire le vide
Repartir, ne pas s’appesantir
Une nouvelle page se tourne, nous retourne
Mettre en boîte, ranger, classer
Enfouir pour un nouveau trajet
Une nouvelle ère, d’autoroute
Avant de repartir, hébété
Cartons triés, rangés, classés
En attente, stockés, pliés, vidés, montés
Avant de repartir, ne pas s’appesantir
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2. |
Choses
03:48
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Défaites-vous de ces vieilles choses
Dont vous n’avez plus grand besoin
Jetez-les avant que n'explose
Le sort que chacune contient
Quant à moi n'ayez crainte
J'en saurai faire profit
J'écouterai leurs plaintes
Les mettrai à l'abri
Ces choses ne me sont rien
Mais qu'il me soit permis
De m'en faire des amies
Qu'elles me disent leur histoire
Je panserai leurs plaies
Et m'étendant au soir
J'aurai le cœur en paix
Et lorsque reviendra le matin
J'en ferai don à la rivière
Où délestées de leurs chagrins
Elles suivront sa course légère
Quant à moi
N'ayez crainte
J'en aurai
Fait profit
J'ai entendu leurs plaintes
Les ai mises à l'abri
Ces choses ne m’étaient rien
Mais il me fut permis
De m'en faire des amies
Elles m’ont dit leur histoire
Et j’ai pansé leurs plaies
Et m'étendant au soir
Je dors le cœur en paix
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3. |
Vers l'Est
03:58
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Vers l’est – on avait tourné le dos à la mer
Vers l’est – pour s’enfoncer à l’intérieur des terres
Vers l’est – c’est là que l’aventure nous attendait
Vers l’est – avec des langues que nous ne parlions pas
Vers l’est – on avait pris la route sous la pluie
Vers l’est – on avait pris les cartes et la boussole
Vers l’est – on avait tout le temps et pas de plan
Vers l’est – on avait prévu de faire des détours
Sur la place, le temps ne coulait plus
Sur la place, rien n’était attendu
Sur la place, tout était entrevu
Vers l’est – on avait rencontré une autre mer
Vers l’est – il allait bien falloir la traverser
Vers l’est – sur un navire on allait s’entasser
Vers l’est – pour continuer la route à l’autre bout
Vers l’est – personne n’était pressé de s’embarquer
Vers l’est – le navire aimait trop se faire attendre
Vers l’est – entre ses flancs on allait s’installer
Vers l’est – sur le pont on pourrait s’endormir
Sur la place, le temps ne comptait plus
Sur la place, nous étions suspendus
Sur la place, nous avons attendus
Vers l’est – on a longé des pays interdits
Les montagnes se jetaient dans la mer
Et quand enfin on a pu débarquer
Le soleil nous attendait pour nous cuire
Vers l’est – on a vu partout courir des pintades
Vers l’est – les maisons attendent d’être terminées
Vers l’est – des gars patibulaires nous ont guidés
Vers l’est – on a fini par atteindre le but
On était couvert de poussière
Alors on s’est lavé à la fontaine
Et on a fini la route à pied
Pour trouver la maison désirée
Sur la place, on était attendu
Sur la place, tout était entendu
Sur la place, on était attendu
Sur la place, tout était entendu
Sur la place, le temps s’est détendu
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4. |
Ilfoxa
03:39
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Jour après jour, je me laisse dériver
Comme une feuille dans le vent
Flottant sans aucune volonté
Prêt, désireux et capable
D’accomplir n’importent quels plans
Sauf les miens
À quand la rupture ?
Ilfoxa... cesse !
Je garde le silence
Pas question d’interférer
Pas question de t’influencer
De peser sur tes décisions
Comme si je n’avais pas d’opinion
Comme si je n’avais pas la moindre attente
Que tombent les masques...
Ilfoxa... change !
Bas les masques, il faut tomber les masques
Si profond, j’ai enfoui tous mes souhaits
Mais ils brûlent encore faiblement
Ils appellent si humblement
Il faut que je fasse quelque chose
À quand le réveil ?
Ilfoxa... bouge !
Je reste tranquille
Je me tiens à l’écart
Mais on vient me chercher quand même
On ne me laisse pas en paix
Il faut que je fasse quelque chose
À quand la secousse ?
Je n’ose pas...
Je n’ose pas laisser de trace
Je n’ose pas mettre ma marque
Mais pas question de porter celle
De quelqu’un d’autre
Non pas question
À quand l’éruption ?
Ilfoxa... vienne !
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5. |
Port miniature
03:54
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En ce court instant
Il regarde
Ses rides, son sourire
Ses doigts, leurs doigts
Dans ce port miniature
La vase, trois bateaux
Entre le glauque et le beau,
Tout s’arrête, bientôt, elle ne sera plus
Sur un banc, un instant
Leurs mains, le chien,
Un rayon flemmard s’invite
Ils inspirent le soir
En ce court instant, ravis
Ses doigts, leurs doigts,
Tout s’arrête, toujours, ils seront là
Instantané... Cristallisé... Ce port miniature
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6. |
Juste à temps
04:09
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Tu traitais le temps comme une oie
Tu le gavais jusqu’à la gorge
Pour te repaître de son foie
Mais les lignes ont bougé
Sans que tu l’aies cherché
Traite‐le plutôt comme un chien
Si tu lui cours après, il fuit
Pour le faire revenir, attends
De te voir immobile
Il revient sur ses pas
En aurais-tu fini avec le juste à temps ?
Serais-tu en train de devenir grand ?
Oublie le temps compté
Oublie le toujours plus
Oublie le grand mirage
Tu te voyais comme un soleil
L’unique horloge de ton royaume
Autour de toi tous en orbite
Mais les ombres ont bougé
Sans que tu l’aies cherché
Fini de dévorer les heures
En renonçant tu te libères
Te voici enfin disponible
Désormais rien ne presse
Tu n’as plus peur d’attendre
En aurais-tu assez d’être le jouet de ton désir ?
Serais-tu en train d’apprendre à grandir ?
Adieu fébrilité
Adieu impatience
Adieu effervescence
En aurais-tu fini avec le juste à temps…
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7. |
Ce que je dois
03:41
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Je ne sais rien, crois-tu
Je ne sais rien, et toi tu
Me harcèles de questions
Mais peu m’importent les réponses
Et je peux dormir tranquille
Car avec toi je sais ce que je dois...
Souviens-toi, si tu peux
Et souviens-toi pour nous deux
Moi je me moque des souvenirs
Car je suis un homme d’avenir
Prêt pour des jours toujours meilleurs
Car avec toi je sais ce que je dois...
Regarde-toi, me dis-tu
Regarde-toi, que vois-tu ?
Sais-tu donc ce que tu es
Et sais-tu donc ce que tu aimes
Je sais très bien ce que j’aime...
Tes yeux... me disent ce que je dois...
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8. |
La chasse aux rêves
03:26
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Déjà le temps se gâte
Il faut que je me hâte
Il faut que je les trouve
Avant qu’il soit trop tard
J’ai repéré leur trace
Et à l’abri du vent
Reste à m’en approcher
Sans les effaroucher
Je fais la chasse aux rêves
En vue du grand voyage
Des rêves qui vont m’aider
À traverser la nuit
Dans le jour qui baissait
J’ai capturé les rêves
Je les ai emmenés
Nourris et abreuvés
Dans la nuit qui montait
Je les ai rassurés
Les ai encouragés
Mis en eux mon espoir
J’ai capturé les rêves
Pour faire le grand voyage
Ces rêves qui vont m’aider
À traverser la nuit
Quand ils ont été prêts
Assez grands assez forts
Vibrants et flamboyants
Je les ai attelés
Et les ai laissés libres
De choisir le chemin
Pour traverser la nuit
Atteindre le soleil
Tiré par les rêves
J’ai fait le grand voyage
Ces rêves qui m’ont m’aidé
À traverser la nuit
Tiré par les rêves…
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Charmellow Tours, France
La formule CHARMELLOW ?
* un trio acoustique
* des instruments à cordes (ukulélé, violon alto, guitare,
basse...)
* des harmonies vocales
* des compos en français et en anglais
=> un cocktail folk-pop indé
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